Alphonse Allais vient au monde le 20 octobre 1854, il est le fils d’un pharmacien d’Honfleur. Pendant toute son enfance il ne pense qu’à faire des blagues et du chahut.
Il obtint un Bac es Sciences à 17 ans, Son père le garde près de lui et il devient ainsi son assistant mais son coté blagueur reprend le dessus et il fait de plus en plus de blagues avec les clients de la pharmacie.
Son père excédé l’envoie comme stagiaire à Paris. Il se mit à rencontrer un grand nombre artistes, de chansonniers, il écrivit ainsi pour les chansonniers parisiens, et même dans la presse.
Il restera toute sa vie un joyeux drille. Il moura à Paris en 1905.
Voici ce qu’écrivait Alphonse
Allais pour se justifier « La blague est la seule arme à employer contre
la solennité imbécile d’un tas de messieurs qui voudraient nous faire prendre
leurs baudruches soufflées pour des blocs de marbre. Quand aux graves patauds
qui n’aiment pas la blague, ils me
rappellent un cul de jatte que j’ai rencontré l’autre jour. Ce pauvre bout
d’homme haussait les épaules en voyant des cyclistes »
Ou encore : « Les pommes de terre cuites
sont plus faciles à digérer que les pommes en terre cuite »
«Quand
on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue »
« La mer est salée parce qu’il y a des morues dedans. Et si elle ne
déborde pas, c’est
parce que la providence, dans
sa sagesse, y a placé aussi des éponges »
«C’est probablement parce que les
ardoises viennent d’Angers que le métier de
couvreur est dangereux »
La rue Alphonse
Allais se situe dans le quartier Les Mousseaux
Alphabet de nos rues : A B C D E F G H I J K L M N O P R S T V W